Nos vigies citoyennes sur liste électorale


Le 15 mars 2020, le premier tour des élections municipales se tient partout en France. À nous la démocratie réalise un tour de force sans précédent dans son histoire puisque 10 listes, réparties sur le territoire français, se présentent à ces élections locales avec le sceau démocratique et citoyen du mouvement. Au sein de celles-ci, 14 membres d’À nous la démocratie représentent dignement les valeurs du mouvement, voici leur portrait.



Adhal est né en 1978.

Domaines d’expertise : La banlieue et la jeunesse; l’emploi, la culture et le sport comme vecteurs d’expansion de la démocratie.

Adhal pourra défendre les idées d’assemblées citoyennes et de Référendum d’initiative citoyenne (RIC) local avec brio. Il s’engage aussi à doter les conseils de quartier de Sarcelles d’un réel pourvoir décisionnaire et d’un budget ad hoc ainsi qu’à mettre en œuvre une réappropriation de l’espace public (espaces verts, placettes des quartiers) pour organiser des agoras.

« Je m’engage pour un renouveau démocratique et installer sur le long terme des outils démocratiques qui vont changer les pratiques actuelles. Je veux redonner confiance aux gens, inclure leurs décisions dans les projets de développement locaux de la ville. Je veux décentraliser les lieux d’exercice du pouvoir en intégrant toutes les diversités sociales et culturelles de nos concitoyen.ne.s qui représentent notre ville. Je veux mener une politique intergénérationnelle en direction des jeunes pour qu’ils se sentent citoyen.ne.s et transmettent à leur tour cette vocation civique et républicaine avec le soutien de nos anciens. »



Fanny est née en 1987.

Domaines d’expertise : écologie et développement durable; éducation citoyenne et relégitimation du citoyen en tant qu’acteur politique.

Parmi les propositions portées par À nous la démocratie, Fanny maîtrise particulièrement le Projet Agora et le principe d’assemblée citoyenne.

« Je m’engage aujourd’hui parce que je sentais qu’il n’était plus possible pour moi de continuer à voir le monde politique dans cet état sans essayer de le transformer de l’intérieur. Il est important pour moi d’agir et de ne pas être que spectatrice. il faut éveiller la conscience des citoyens sur leurs capacités d’action et de prise de décision. »


Marinette est née en 1991.

Domaines d’expertise : militantisme; fonctionnement des institutions; démocratie; transition du système représentatif au système participatif.

Si Marinette soutient le projet d’ensemble de démocratisation massive des institutions qui est au cœur de l’action d’À nous la démocratie, le RIC et l’Assemblée citoyenne sont deux instruments qu’elle maîtrise bien.

« Je m’engage qu’on est à une période charnière, où beaucoup de transition se jouent et que nous avons besoin de l’implication des citoyens dans la vie politique pour produire des avancées plus solides, plus solidaires, plus justes. »



Emmanuel est né en 1981.

Domaines d’expertise : émancipation citoyenne.

En plus de s’appuyer sur le RIC dont il connaît toutes les subtilités, Emmanuel met un point d’honneur à ce que chaque projet soit coconstruit entre citoyens, élus et experts.

« Le dispositif sur lequel j’ai travaillé à l’hiver 2018 est le RIC. Mais plus que penser un nouvel outil démocratique, je veux militer pour l’émancipation citoyenne! Et c’est la raison pour laquelle je m’engage. Chaque jour, je me rends compte que l’expertise citoyenne est bien plus élevée qu’on le croit et qu’inversement, les décisions politiques trop souvent unilatérales des gouvernements sont de moins de moins étayées par la légitimité de l’élection. »



Ombelyne est née en 1987.

Domaines d’expertise : histoire politique contemporaine; histoire de l’Amérique latine, enseignement et recherche.

Ombelyne croit profondément en l’importance des assemblées citoyennes et souhaite en mettre une en place dans la ville de Poitiers. D’une grande diversité économique, sociale et associative, et représentative des différents quartiers de la ville, celle-ci réinventerait la gouvernance municipale en aidant le conseil municipal à atteindre ses objectifs en matière de transition écologique et de lutte contre les inégalités sociales.

« Face au défi climatique et la précarisation sociale croissante, j’ai décidé de m’engager car il devient urgent de changer les règles du jeu politique. Élections après élections, les chiffres de l’abstention et des extrêmes ne cessent de croître, confirmant qu’une partie de la société a déserté le champ de la démocratie électorale animée par la défiance vis-à-vis des institutions, des politiciens et des partis politiques. Très intéressée par les outils d’innovation démocratique, je souhaite promouvoir l’idée d’une “démocratie agissante” qui permette le passage à l’action citoyenne, solidaire et écologique sous toutes ses formes à l’échelle locale



Antoine est né en 1969.

Domaines d’expertise : environnement; démocratie.

Déterminé à revaloriser la parole et la prise de décision citoyennes dans le domaine politique, Antoine a fait siens les instruments que sont le RIC, l’assemblée citoyenne, le Projet Agora et le Jury citoyen.

« Je suis ingénieur de l’école centrale Paris. J’ai fait l’option Génie Chimique et Agroalimentaire car il n’y avait pas d’option environnement à l’époque. Après dix ans passés dans des groupes comme Suez ou Thalès, je me suis rendu que je ne changerai rien en étant dans les grandes entreprises. En 2016, j’ai voulu militer pour le concept de Jury citoyen (citoyens tirés au sort qui émettent un avis éclairé sur un sujet technique ou de société). Il y avait alors Nuit debout. Je suis monté sur le stand devant les 3000 personnes et j’ai demandé qui voulait faire la commission Jury Citoyen. J’y suis resté environ six mois puis je me suis rapproché du mouvement des listes participatives issu du village de Saillans qui fonctionne en démocratie participative réelle. On a essayé de lancer une dynamique sur Paris puis nous avons tenté un liste participative aux européennes mais sans succès. J’ai donc décidé de me mettre plutôt sur le volet local pour accompagner des projets environnement et démocratie réelle avec le groupe EELV du 9ème arrondissement parisien que j’ai rejoint en septembre et À nous la démocratie que j’ai rejoint en janvier. »



Camille est née en 1982.

Domaines d’expertise : participation et relégitimation des citoyens comme acteur de la vie politique; changement du rapport au politique; éducation citoyenne à la participation politique.

Camille est très à l’aise avec le fonctionnement du Projet Agora porté par À nous la démocratie.

« Je me suis tourné vers une action à l’échelle locale puisque cela fait dix ans que j’habite dans le 10ème arrondissement de Paris et que je me suis sentie à la hauteur avec des enjeux que je pouvais bien maîtriser. L’alliance avec les Verts m’a plu car je suis consciente de l’urgence écologique, le double combat écologie/démocratie locale me séduisait. »



Ulf est né en 1968.

Domaines d’expertise : économie et finances soutenables et équitables ; rôle des expertises scientifiques et professionnelles dans les processus politiques; municipalisme et développement des territoires.

Ulf dispose d’une connaissance pointue du mécanisme de convention citoyenne qu’il a déjà éprouvée sur le plan pratique.

« J’appuie l’utilisation des conventions citoyennes et des conférences de consensus dans le développement des politiques publiques, notamment celles qui cristallisent les enjeux autour de la transition écologique, comme les politiques d’aménagement urbain et territorial et le financement public et privé. La transition vers une société et économie soutenable se fera avec des outils démocratiques approfondies et un humanisme retrouvé, ou elle ne se fera pas. »



Matthieu est né en 1981.

Domaines d’expertise : la démocratie plus directe.

Matthieu peut longuement discuter du fonctionnement et de la mise en place du Projet Agora qu’il connaît bien.

« Je m’engage aujourd’hui parce que j’ai confiance en notre capacité d’agir avec Écologie Paris 10 à l’échelle de notre propre quartier. »



Annette est née en 1949

Domaines d’expertise : éducation; santé

Ancienne orthophoniste et professeure de lettres, Annette estime qu’elle défendra le Projet Agora avec justesse.

« Je suis particulièrement sensible à l’appropriation d une méthode de démocratie directe et à son utilisation sur le terrain, depuis l’information au public et la mise en place jusqu’à l’évaluation et au suivi de cette méthode. »



Tiziana est née en 1970.

Domaines d’expertise : urbanisme; bien-vivre; éducation populaire; banlieue; écologie.

Tiziana connaît bien les mécanismes du RIC, de l’Assemblée citoyenne et du Sénat citoyen qu’elle promouvra intelligemment.

« Je m’engage parce que je crois en la démocratie. Parce que pour avoir exercé une fonction élective je sais avec fermeté et certitude qu’il est possible d’instaurer des process démocratiques afin de permettre aux citoyen.e.s d’être acteurs de leur vie et de leur ville . Le déploiement des vrais dispositifs démocratiques permettrons une nouvelle prise de conscience de la politique de telle sorte que nous toutes et tous devenons acteurs et non pas comme aujourd’hui : acteurs et spectateurs. Éluder les process démocratiques signifie tout simplement faire perdurer le jeu d’un « pouvoir » qui gouverne pour une niche, un pouvoir qui se reproduit sans aucune alternance, ni remise en question, un pouvoir qui gouverne dans les intérêts du maintien d’une caste. »




Serge est né en 1985.

Domaines d’expertise : éducation à l’intelligence collective; histoire sociale et culturelle des démocratisations et de la démocratie participative.

En tant que membre d’À nous la démocratie, Serge est en mesure de promouvoir efficacement le RIC, le projet Agora ainsi que la limitation de la professionnalisation des mandats électifs.

« Je me suis engagé dans À nous la démocratie et dans la campagne municipale de Saint-Ouen car une gestion saine des affaires publiques se doit d’être profondément démocratique. Elle demande que les conseil municipaux et les mairies ne soient pas des marchés captifs des intérêts de celles et ceux qui voient la politique comme une carrière et les municipalités comme des conquêtes. »



RICou est né en 2019.

Domaines d’expertise : démocratie réelle; résilience.

Pour améliorer la vie démocratique de sa commune, RICou compte sur une utilisation accrue du RIC, notamment en vue de renforcer le Document d’information communal sur les risques majeurs (DICRIM).

« Je m’engage parce qu’est venu le temps de la prise de conscience que nous avons un rôle dans le système que nous utilisons. Il est temps d’y ajouter plus d’humanité et de participation. »



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